
« La malle de La Dame à la licorne »
Musée des beaux-arts de Saint-Lô
Cette malle a été créée spécifiquement pour l’exposition au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô. Elle propose une relecture décalée de la tapisserie de La Dame à la licorne, transposée dans un univers fictif de la fin du XIXe siècle.
Cette œuvre de fiction s’inspire de mon premier livre Dragons & chimères, carnets d’expéditions, dans lequel l’exploratrice britannique Alice Kingsley découvre, en 1897, des ossements de licorne dans les ruines d’un temple indien.
La malle contient notamment :
– un crâne de licorne (fabriqué pour l’exposition),
– une photographie ancienne de l’exploratrice tenant le crâne fraîchement découvert,
– une corne de Qilin,
– une fiole de raclures de corne de licorne (jadis utilisée en médecine, avec l’eau licornée),
– une sculpture en bois représentant une licorne orientale,
– un morceau de peau,
– ainsi que des documents anciens sur le sujet,
– et bien sûr, la planche Licorne tirée des Créatures fantastiques Deyrolle.
Le nom de l’exploratrice, Alice Kingsley, est un clin d’œil volontaire à Alice de Lewis Carroll, combiné au nom de famille de la véritable exploratrice britannique Mary Kingsley. Il est amusant de voir que plusieurs années après, Tim Burton donnera ce même nom à son héroïne dans son adaptation d’Alice au pays des merveilles.
Depuis sa création, cette malle a été réutilisée dans différentes installations. Elle a récemment fait forte impression auprès de mes étudiants de deuxième année d’anatomie à l’école Émile Cohl, lors d’un cours illustré sur les licornes.